Janvier 2005, Assalegh-Ag-Hainoun, artisan touareg emmène une équipe de l’association Les Chemins de Traverses (Caen, 14) sur les pistes qu’il parcourt depuis l’enfance. Celles qui relient Bamako, Segou, Gao, Menaka à Anderamboukhan, haut-lieu de résistance des peuples nomades aux armées françaises. Ce fils d’éleveur dont le troupeau fut décimé à deux reprises par les sécheresses (1973 et 1984) a vite compris que le salut de son peuple résidait dans l’artisanat. Confection d’articles de cuir, de bois et de métal sont des pratiques ancestrales qui jusque-là n’avaient jamais fait l’objet de véritable commerce. Cette entrée dans l’économie monétaire n’apporte pas toutes les solutions mais elle permet à quelques unités familiales de vivre un peu mieux.
À lire sur le même sujet :
_ "Nous sommes des forgerons" portrait d’Assalegh-Ag-Hainoun Paru dans le bouffon n°7(décembre 2005).
_ "Culture touareg en danger". Paru dans Le Bouffon n° 1 (avril 2005)
JF-H
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